Dans le cadre de l’apprentissage de l’écriture, si l’écriture en capitales ne fait pas l’objet d’un enseignement systématique, l’écriture cursive nécessite un entraînement pour apprendre à tracer chaque lettre et l’enchaînement de plusieurs lettres.

Ce n’est pas une activité de lettres dessinées mais une activité qui induit une réflexion sur le code.

• Mener en parallèle le travail de graphisme/ écriture et le travail sur l’espace et la motricité.
• Mener en parallèle le travail de graphisme/ écriture et le travail sur le corps, le geste, les mouvements de bras.
• Associer le travail de graphisme et d’écriture au travail sur le regard.
• Apprendre à regarder les différentes formes, les différentes écritures… qui nous entourent.
• Amener l’élève à repérer le motif graphique dans les mots qu’il reproduit.
• Exercer l’oeil à la spécificité des éléments de graphisme ou à celle des lettres.
• Établir des tris, des listes.

• Mettre en contact les élèves avec des phrases, des textes, des histoires lues par un adulte ou un enfant plus âgé.
• Leur faire émettre des hypothèses sur leur sens et trouver la confirmation par « tous les moyens ».
• Présenter des textes comportant des éléments connus (mots, structures, types de textes), observer comment les enfants s’y prennent pour donner un sens à l’écrit, le leur faire formuler, laisser le débat ouvert et présenter des textes où l’occasion leur sera donnée de découvrir, reconnaître et utiliser des indices variés.
• Donner « les clés culturelles » nécessaires (poésies, bandes dessinées, jeux de mots… ).
• Prévoir des affichages de mots sur lesquels les élèves pourront s’appuyer (noms–prénoms–mois–jours… ).
• Travailler le principe alphabétique.

Le travail de graphisme et d’écriture s’accompagne d’un temps de verbalisation avec l’élève.

• Dialoguer avec l’élève, comparer, trouver des solutions avec lui pour améliorer la production, lui expliquer l’intérêt de la tenue du crayon, de la qualité du geste…
• Faire oraliser la difficulté par l’élève.
• Se représenter le geste, nommer le geste. Pour que l’élève fasse la différence entre le graphisme et l’écriture, le vocabulaire employé doit être ciblé pour chacune des activités.

Différencier l’apprentissage en fonction des compétences de chacun. Ne pas négliger le travail préalable sur l’espace et le corps. Prendre le temps pour chaque élève. Travailler en petits groupes d’élèves. Aider les élèves à donner sens au travail d’écriture.

Le travail d’encodage s’accompagne d’un entraînement quotidien autour de la conscience phonologique (correspondance au niveau des voyelles, des syllabes… )

Il ne s’agit pas seulement d’écrire mais d’encoder c’est-à-dire d’organiser une succession de lettres organisées au sein d’un code commun.