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Accueil > Action éducative et pédagogique > Les enseignements > L’école maternelle > Les domaines d’apprentissage > Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions : l’écrit > Commencer à écrire tout seul > Les essais d’écriture de mots et les premières productions autonomes d’écrits

Les essais d’écriture de mots et les premières productions autonomes d’écrits

Connaissances préalables et principes de base

Les essais d’écriture de mots et les premières productions autonomes d’écrit


Pour permettre aux élèves de se construire une attitude réflexive sur les contraintes orthographiques et grapho-phoniques et s’engager dans une relation d’utilisation personnelle de l’écrit, deux axes complémentaires sont proposés : la technique du geste et les ateliers d’encodage.

Connaissances préalables


Principes de base

Graphisme Ateliers d’encodage
  • L’écriture est un apprentissage long, modélisant qui doit être guidé et étayé.
  • L’apprentissage de l’écriture nécessite un travail rigoureux et régulier.
  • Ritualiser les temps d’apprentissage.
  • S’appliquer à donner de bonnes habitudes de mise en oeuvre (tenue du corps, table débarrassée…).
  • Apprendre à se mettre dans les bonnes conditions de travail d’écriture : relaxation, gymnastique des doigts…
  • Différencier les compétences de graphisme et celles de l’écrit.
  • Différencier le travail d’écriture spontanée et le travail d’apprentissage de l’écriture.
  • S’attacher au sens de l’écriture dans le cadre de l’apprentissage de l’écriture. (capitale d’imprimerie et cursive) et l’écriture mémorisée (en GS : son prénom par exemple).
  • L’élève doit être impliqué, acteur, il doit avoir un projet d’écriture.
  • Les élèves sont amenés à écrire d’une manière spontanée un mot, une phrase comme une situation problème à résoudre.
  • Cela rend compte de leur savoir réel, de ce qu’ils ont construit dans leur rapport à l’écrit.
  • Leur permettre d’écrire tel qu’ils pensent que cela pourrait s’écrire.
  • Pas de notion d’erreur.
  • L’élève explique ce qu’il a écrit, il le montre…
  • Ce n’est pas de la production d’écrits.
  • Garder en mémoire les écrits et ce qu’ils ont dit et ce qu’ils ont écrit (exemple de ce qui se pratique dans certaines écoles qui ont un cahier spécifique qui les suit au cours de la maternelle ; chaque section utilise des feuilles de couleur).
  • Travail à faire régulièrement.
  • Les activités doivent être courtes.
  • Varier les outils scripteurs (feutre, crayon, fusain…).
  • Varier les supports (tableau, papier..) et le positionnement dans l’espace (verticalité…).

 

Découvrir la fonction du code écrit

  • Comprendre que le mot écrit renvoie au mot oral.
  • Prendre conscience que les mots sont séparés les uns des autres.
  • S’essayer à l’encodage de l’écriture alphabétique pour des mots simples.
  • Découvrir le principe alphabétique par un travail régulier.

Il s’agit pour les élèves de commencer à écrire un mot, des mots ou des textes courts en autonomie. Les enfants ont des référents à disposition :

  • se fixer un projet d’écriture,
  • écriture individuelle.

Principes de base. Évolution du jeune enfant dans son rapport à l’écrit

Trois grandes périodes rendent compte de l’évolution du rapport à l’écrit du jeune enfant confronté à l’orthographe.
(cf : Regarde comme j’écris, BESSE ; Lire et écrire, comment s’y prennent-ils ? EMILA FERREIRO).
 

Première période


L’enfant est très occupé à travailler sur les marques graphiques sans les associer à la chaîne sonore (principes 1 et 2).
L’enfant dès la PS utilise une pseudo-écriture (vagues, gribouillis intégrant quelques lettres parfois).

  • La notion d’arbitraire de notre système d’écriture apparaît : l’écriture ne représente pas le réel.
  • L’enfant jeune utilise souvent une écriture logographique.
  • ex : le tracé proposé pour LION sera plus long que celui proposé pour PAPILLON.

 La même écriture ne peut pas représenter des référents distincts.

 


Deuxième période


L’enfant est occupé à travailler la relation entre les marques graphiques et la chaîne sonore (entrée dans la « phonétisation » de l’écrit) (principes 3 et 4 ).

  • Apparition de l’utilisation des lettres, ou des tracés leur ressemblant. Cela atteste de la découverte d’une norme, d’un code commun qui existe.
    •  Le capital de signes dont il dispose est issu de son prénom et de quelques mots familiers.Un exemple :
      • Une élève a écrit en début CP « PAPALL » pour PAPILLON. Elle s’explique : «  Là j’ai écrit comme papa parce que c’est comme papillon au début puis il faut deux ailes au papillon. Voilà ».

  • Le pas supplémentaire est fait lorsque l’enfant commence à mettre en relation la chaîne orale et la chaîne écrite (principe 5).
    • Il analyse la chaîne sonore (il répète l’énoncé tout en l’écrivant, E A pour renard).
    • Utilise quelques correspondances grapho-phonologiques.
  • Acquisition du principe alphabétique :
    • pertinence de l’analyse de la chaîne orale.

Découpage de l’énoncé en groupe de mots ou mots, syllabes et finalement phonèmes même si les signes utilisés ne correspondent pas à la norme orthographique RIDO/POMIE.

Troisième période


Le jeune enfant se trouve confronté aux conventions de notre orthographe (marques du pluriel, homophones… ) et à la fonction des textes (principes 6 et 7).

Les principes de traitement de l’écrit


L’observation du développement du jeune enfant montre qu’il a tendance à passer par des étapes.
Chacune d’elles est organisée autour du traitement privilégié, de l’un des principes évoqués ci-dessous. Un enfant peut travailler plusieurs de ces principes au cours d’une même séance. Cela rend compte de leur savoir réel, de ce qu’ils ont construit dans leur rapport à l’écrit.

 

  • 1er principe
    • L’écriture est un système de signes arbitraires, à la différence du dessin qui représente le réel de manière figurative.
  • 2ème principe
    • La même écriture (définie ici comme une succession de marques graphiques) ne peut pas représenter des référents distincts.
  • 3ème principe
    • Il existe un rapport entre une écriture et la durée de la chaîne sonore qu’elle transcrit.
  • 4ème principe
    • Notre système d’écriture s’appuie principalement sur une correspondance grapho-phonétique.
  • 5ème principe
    • Pour que l’écriture soit lisible pour un autre lecteur, il faut faire correspondre, dans le même ordre, des éléments graphiques codant des éléments sonores (phonèmes).
  • 6ème principe
    • L’écriture du français prend en compte des contraintes orthographiques spécifiques.
  • 7ème principe
    • Mise en texte particulière selon la fonction du texte (lettre, recette, définition de dico…).

© DSDEN94 - article actualisé le 27 novembre 2018

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