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Accueil > Action éducative et pédagogique > Les enseignements > L’école maternelle > Les domaines d’apprentissage > Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions : l’écrit > Commencer à écrire tout seul > S’entraîner aux gestes propres à l’écriture

S’entraîner aux gestes propres à l’écriture

Le code d’écriture

L’élève apprenti scripteur s’appuie fortement sur les compétences acquises en graphisme avec lesquelles il a construit des repères et a fabriqué une représentation mentale. Au moment de l’apprentissage de l’écriture, il est important que les deux représentations ne se superposent pas. Il se construira alors une représentation propre à l’écriture.

  • Voir ci-dessous (format pdf)  : l’écriture à l’école maternelle : la forme des lettres (dossier Eduscol)

Le code d’écriture : un outil de liaison GS/CP


Remarques générales


Au cours du temps, l’écriture se personnalise et se déforme inévitablement. Il faut en tenir compte dans les choix pédagogiques que nous opérons lors de l’apprentissage.


La rigueur des tracés au Cycle 2 sera le gage d’une écriture régulière, rapide et soignée au cycle 3. Les formes simples se déformeront moins que les formes compliquées.

À l’heure actuelle, il est certainement préférable d’apprendre aux élèves à écrire avec des formes simples mais régulières.

Les temps et l’organisation de l’apprentissage de l’écriture au cycle 2 doivent être repérés par l’élève. Une mise en situation de l’apprentissage doit permettre l’identification du cadre de travail.

Dans ce cadre, il ne s’agit pas de faire écrire « vite ». Il s’agit d’acquérir des gestes et des repères qui seront petit à petit automatisés. L’automatisation permettra ensuite la rapidité.

La différenciation est essentielle et facile à mettre en place. Les difficultés de chaque élève doivent être identifiées et prises en compte afin de ne pas mettre l’élève dans une impossibilité de reproduire correctement l’écrit qui lui est demandé. Rien ne sert de cumuler les difficultés avec les élèves.

On peut différencier en variant :

  • L’outil scripteur  : le choix de l’outil a une importance capitale dans l’apprentissage. Par exemple, le crayon de papier est un outil qui « retient » le geste et permet à l’élève de mieux le contrôler. Quand l’élève est prêt à écrire au stylo, celui-ci doit avoir une pointe fine et sèche. C’est l’enseignant qui choisit le stylo et non l’élève.
  • Le lignage : l’épaisseur des rails doit être adaptée aux compétences de chacun. Attention, quand l’élève est prêt à réduire le lignage il lui est difficile d’écrire gros : il écrit moins bien sur de grosses lignes que sur de petites lignes.
  • La quantité  : en fonction de ses compétences, l’élève aura une tâche plus ou moins longue à accomplir. Lors des séances d’apprentissage, il est préférable d’attacher plus d’importance à la qualité qu’à la quantité.
  • La place des modèles  : reproduire un mot, une phrase à partir du tableau n’est pas accessible pour tous les élèves en même temps. Une progressivité est nécessaire (changement de plan, repères dans l’espace). On n’oubliera pas de réaliser deux modèles pour les enfants gauchers (à gauche pour marquer le sens de l’écriture, à droite pour que l’élève voie le modèle).
  • Les repères : le point de départ de la première lettre est donné par un point marqué par l’enseignant tant que l’élève ne peut assurer lui-même cette difficulté.


Les exigences quant à la tenue du crayon ou du corps seront toujours les mêmes. Pour aider les élèves à progresser, il faut identifier les difficultés et analyser les productions et les progrès en leur présence.

Le travail sur le lien entre les lettres est essentiel. La graphie des mots et des phrases est à privilégier.

L’activité d’écriture doit avoir un sens pour les élèves. Il est important de les amener à comprendre que l’écriture est outil de communication. Ainsi Les élèves peinent parfois à relire leur production écrite car ils butent sur des mots mal calligraphiés ; dans ce cas l’enseignant les conduira à verbaliser les raisons de leurs difficultés.

L’apprentissage de l’écriture cursive est à mettre en lien avec l’apprentissage de la lecture et de l’orthographe. « Copier en écriture cursive, sous la conduite de l’enseignant, de petits mots simples dont la correspondance en lettres et sons ont été étudiées. » (BO n°3, 19 juin 2008, compétences attendues à la fin de la maternelle). Les exercices d’écriture et de copie doivent permettre à l’élève d’en comprendre le lien avec l’apprentissage de la lecture et de l’orthographe.

L’apprentissage de l’écriture est un apprentissage modélisant. L’élève apprendra les normes de l’écriture et les gestes qui lui permettront d’écrire lisiblement et rapidement durant toute sa scolarité. « Copier un texte court sans erreur dans une écriture cursive lisible avec une présentation soignée. » (BO n°3, 19 juin 2008, compétences attendues à la fin du cycle 2). Le maître lui proposera des modèles et des repères, et veillera à l’acquisition des compétences nécessaires à l’apprentissage progressif de l’écriture cursive.

Dans le cadre de la liaison GS/CP : donner les mêmes repères aux élèves


L’apprentissage de l’écriture cursive commence à l’école maternelle et se poursuit au CP puis au CE1. Dans le but de construire un apprentissage cohérent et efficace pour l’élève, les enseignants de chaque niveau du cycle adopteront un langage commun et des techniques communes.

Les points essentiels à aborder en conseil de cycle 2 :

Les « attaches » préalables au début de lettre

 

Tracé classique

Le tracé de l’attache ajoute un geste supplémentaire pour chaque mot et ne s’utilise pas à l’intérieur des mots (sauf après le s ou la majuscule (La]). Il a un intérêt pour l’écriture à la plume (pleins et déliés). Lors de la personnalisation de l’écriture, l’attache supplémentaire peut être source de déformation et de mauvaise lisibilité.

Tracé plus moderne

Faire « tomber » les attaches nécessite un départ de la lettre en haut : le tracé des « bâtons » est par conséquent moins déformé car il descend droit, même avec personnalisation de l’écriture. De plus, un geste de moins par mot permet un rythme d’écriture plus rapide.

La levée (ou non) de la main lors des gestes ascendants dans le cadre de l’apprentissage


Voici le point de vue de deux « écoles » d’apprentissage :

Tracé "repassé"Par souci de rapidité, on peut envisager d’apprendre à écrire en levant le moins possible la main. Certains tracés sont alors repassés.

Lettre déformée Cependant, repasser sur un trait est difficile si on ne maîtrise pas les différences de pression dans les gestes ascendants et descendants. Si le geste est mal assuré, la lettre est rapidement déformée.

Dans le cadre de l’apprentissage, on peut proposer un tracé en levant la main sur un geste ascendant qui repasserait sur un tracé déjà effectué. Ceci permet à l’élève de ressentir fortement les différences de pression et d’ajuster tous les gestes. (Attention, il ne s’agit pas de lever la main à chaque lettre mais à chaque fois qu’un tracé recouvre un autre).


Cette méthode ne remet pas en cause la rapidité car au fur et à mesure de l’automatisation, l’élève acquiert de lui-même la compétence à repasser correctement
sans lever la main mais en allégeant le geste. Le tracé est alors plus sûr.

Le code d’écriture


L’élève apprenti scripteur s’appuie fortement sur les compétences acquises en graphisme avec lesquelles il a construit des repères. Il a appris à utiliser et à nommer les éléments de graphisme (pont, boucle... ) et en a fabriqué une représentation mentale.
Au moment de l’apprentissage de l’écriture, il est important que les deux représentations ne se superposent pas. (La boucle n’est pas un l, le pont n’est pas un n... ). Il se construira alors une représentation propre à l’écriture.

Un code spécifique peut être mis en place afin de nommer chaque geste et d’en fixer une représentation.
Tous les éléments de toutes les lettres sont alors répertoriés et verbalisés lors de l’apprentissage. Le code est un outil que les élèves s’approprient très rapidement dès qu’ils en comprennent l’intérêt.

Un exemple de code d’écriture


Un exemple de code utilisé dans beaucoup d’écoles mais initié il y a environ vingt ans par les enseignants de l’école J. Prévert B de Boissy Saint Léger.

Notre code d’écriture (École Jacques Prévert, Boissy-Saint-Léger)

Code d’écriture Boissy

Eduscol : L’écrit à l’école maternelle - la forme des lettres

© DSDEN94 - article actualisé le 4 mars 2020

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