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Accueil > Action éducative et pédagogique > Les enseignements > L’école maternelle > Liaisons > Ecole/familles

Ecole/familles

Liaisons école-famille - Les codes

Les codes de l’école, quels enjeux pour les apprentissages ?


D’après une intervention de M. Libratti, DEA, auteur avec C. Passerieux de l’ouvrage : Les chemins du savoir en maternelle - Edition Chronique sociale

 

L’école fonctionne selon des codes qui lui sont propres, les enfants arrivent à l’école sans connaître ces codes : pourquoi il faut s’asseoir sur le banc ? pourquoi les mamans sont obligées de partir ? pourquoi le frère ou la sœur ne peut pas rester avec eux ?

On n’explique pas aux enfants le pourquoi de leur venue à l’école, ce qui les plonge souvent dans un profond désarroi. 81% des enfants de GS à qui on demande pourquoi ils vont à l’école, répondent : « parce que les parents travaillent », même dans les écoles où ce débat a lieu, cela ne se fait pas de manière assez explicite, cela ne permet pas aux enfants de savoir pourquoi ils sont là, pour y faire quoi ?

Du côté des parents, quand on leur demande pourquoi ils inscrivent leurs enfants en PS, la majorité répond : « parce que je travaille  ». Il est donc important de consacrer un temps au moment de l’inscription, pour discuter avec les parents du sens de l’école maternelle, du pourquoi on met les enfants à l’école maternelle. Il faut pouvoir comprendre comment l’école arrive dans l’histoire de la famille et de l’enfant et se mettre à l’écoute de l’attente des parents. L’école maternelle va être la première école dans l’histoire familiale et le nuancier des attentes est très large et différent d’une famille à l’autre. Les attentes sont fortes : « donnez-lui une chance d’apprendre la langue, d’acquérir des diplômes, de trouver du travail ». Elles sont aussi contradictoires : « oui, mais il est trop petit ». On attend des familles qu’elles transmettent les codes de l’école, mais l’école maternelle est de plus en plus illisible.

Les parents ne savent pas, n’imaginent pas ce que va faire leur enfant pendant sa journée d’écolier, être sage, écouter, ne pas bouger ? La présence des autres enfants est très peu évoquée, c’est la relation à la maîtresse qui prime.
Deux représentations de la maternelle émergent :

  • c’est la prolongation de la crèche,
  • c’est l’antichambre de l’école élémentaire.

Travailler à la mise en place des livrets d’accueil, des cahiers de vie, des albums de réussite. Les cahiers de correspondance pour informer les familles, pour donner des repères aux enfants, les affichages qui sont des traces mais aussi des références. Il faut toujours que les enfants, leurs parents et les enseignants puissent savoir ce qui est fait, ce qui est en train de se faire, pourquoi ? comment ? Il est donc important, en petite section, de travailler avec les enfants :

  • Pourquoi êtes-vous là ?
  • Qui l’a décidé ?
  • Pour y faire quoi ?
  • Ce qu’on a fait aujourd’hui ?
  • Revenez-vous demain ?

 

Quel statut pour l’enfant ?

Il faut informer les parents qu’il va être question pour leur enfant de changer de statut, il va devoir passer d’une place dans la famille (donnée par son sexe, sa place dans la fratrie… )à un nouveau statut dans l’école :

  • il n’est plus désiré ( on ne choisit pas ses élèves),
  • il ne choisit pas non plus ses enseignants,
  • il n’a pas de place dans un ordre chronologique.

La place de l’enfant


En petite section, l’enfant est au stade de l’individuation, il apprend à dire « je », cette étape est la condition pour l’entrée dans le langage, c’est un « je » social, qui dépasse le « je » familial. Pour qu’un enfant puisse entrer dans le « je », il faut qu’il repère le « tu ». Pour cela, il faut prendre en compte la parole de l’enfant, la recevoir, s’adresser à lui individuellement.

 

Bibliographie
Les chemins des savoirs en maternelle, M.Libratti, C. Passerieux - Édition Chronique Sociale 2002.

© DSDEN94 - article actualisé le 31 mai 2018

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